Thon en boîte et risques de mercure : ce que vous devez absolument savoir

La controverse enfle autour du thon en conserve

Récemment, une enquête de Foodwatch et Bloom a mis en lumière une contamination préoccupante au mercure de certaines marques de thon vendues en Europe. Ces révélations ont suscité une vive réaction chez les consommateurs et les professionnels du secteur.

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Petit Navire, l’une des marques les plus citées, se retrouve particulièrement sous le feu des critiques. Selon les organisations, certains produits de cette marque présenteraient des niveaux de mercure supérieurs aux normes autorisées, posant un risque pour la santé publique.

Petit Navire assure la qualité de ses produits

Face à ces accusations, Petit Navire a rapidement répondu, assurant que ses produits étaient sans danger pour les consommateurs. L’entreprise déclare réaliser des tests réguliers pour vérifier la conformité de ses thons avec les normes européennes. D’après leurs communiqués, les résultats de ces tests montrent des niveaux de mercure bien inférieurs aux limites autorisées.

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L’entreprise insiste sur le fait qu’elle effectue 270 contrôles par an, grâce à des laboratoires indépendants et accrédités, pour garantir la sécurité de ses produits. Ces mesures semblent rassurantes, mais l’enquête de Foodwatch et Bloom souligne un manque de régulation claire concernant la fréquence et la méthode de ces tests.

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« Nous n’avons pas trouvé de loi qui fixe spécifiquement la fréquence de test à adopter ni à quelle étape de la chaîne ces tests doivent être effectués. Les entreprises semblent donc libres de fixer leurs fréquences de test comme bon leur semble », écrivent Bloom et Foodwatch.

Les autres acteurs du marché réagissent

La réaction ne s’est pas limitée à Petit Navire. D’autres marques et la Fédération des industriels d’aliments conservés (FIAC) ont également pris la parole. La FIAC a publié un communiqué affirmant que les produits mis sur le marché sont conformes et ne représentent aucun danger pour la santé.

Par ailleurs, des marques comme Carrefour et Lidl, mentionnées par les militants de Foodwatch, sont également scrutées pour des niveaux potentiellement élevés de mercure dans certains de leurs produits de thon en conserve.

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Voici une liste des points clés à retenir :

• Une enquête récente indique une contamination au mercure dans certaines marques de thon en conserve.
• Petit Navire affirme que ses produits sont sûrs et conformes aux normes européennes.
• Des tests sont régulièrement effectués par des laboratoires indépendants.
• La réglementation actuelle manque de clarté sur la fréquence et les méthodes de test requises.

En conclusion, alors que les associations de consommateurs et de protection de l’environnement continuent de pousser pour plus de transparence et des normes plus strictes, les consommateurs sont invités à rester informés et vigilants quant à leurs choix alimentaires. La sécurité des produits alimentaires reste une préoccupation majeure qui nécessite l’attention de tous les acteurs de l’industrie, des autorités réglementaires et du public.